lundi 22 décembre 2008

Et finalement, de ce Yule, que reste-t-il? Les cendres de la rancoeur...

Je suis toujours pleine de rancoeur et de colère contre elle. J'ai cru avoir réussi à passer à autre chose, et finalement, j'ai toujours du mal. Je pense toujours à elle. Je lui garde toujours rancoeur et amertume pour ce qu'elle a osé me faire voir, ce qu'elle a osé me faire, aussi.
On était toutes les deux responsables. Moi, trop naïve, trop blessée, trop timide. Elle, trop "beau parleur", trop lâche, trop menteuse, plus menteuse que moi, sur ce qui était essentiel à la confiance que je pouvais avoir en elle. Je me suis retrouvée enfermée à mon propre jeu, c'est à dire celui de la manipulation, quand j'étais sincère. C'est quand même malheureux, mais un peu ma faute. Finalement, mon vieil ami de tarot avait raison. Je mets du temps à guérir.

Alors j'ai fait brûler le feu de ma rancœur.
Tout cela, je l'ai offert aux Dieux. A Odin, à Skadhi, pour retrouver la rigueur et la droiture quand viendra le moment de rencontrer quelqu'un d'autre. A Hel et Hödr, parce que c'est dans la nuit et grâce à Eux que j'en suis sorti, en partie. A Sunna et à Manì, parce qu'Ils sont toujours la pour montrer de Leur lumière le chemin.
Demain, j'irais enterrer les cendres de ces morceaux de papier brûlés. A la lune noire, j'en brûlerai d'autres, pour achever le tout, ceux que j'ai retrouver entre temps dans la nuit.
Demain, je chercherai un galet qu'avec amour, je pourrais peindre au symbole de Tyr. Pour que tout ceci finisse enfin. Pour que je redevienne celle qui avait des buts, des rêves, des objectifs, que toute cette histoire à réduit à néant. Pour que je redevienne celle qui a su, un temps, être juste et droite quand les temps le demandaient, quand elle pouvait encore le faire, pour ne pas abandonner.



.... Et j'espère presque que, demain, je trouverai un petit Julbock... j'espère.

Et finalement, de ce Yule, que reste-t-il? Elle me fixe avec des yeux plein de colère, me redresse. Elle sait que tout est à recommencer ; c'est éternel. Elle sait que rien n'est perdu, mais le chemin est si long et dur... Alors elle me relève, me pointe la feuille blanche du doigt, me pointe le clavier qui n'attend que d'être effleurer.
Ecrire est une voie. Une voix.

1 commentaire:

Aurélia a dit…

Courage ma belle..Ta plume est toujours aussi magique..