lundi 18 mai 2009

Roll the dice

Il y a, dans ce bruit de plastique qui se fracasse en roulant dans ma main, quelque chose que je trouve reposant. J'aime les regarder tourner dans ma main. Parfois, j'y mets aussi mes autres petits, les minuscules, le plus gros, et cela fait une étrange danse. Il y en a deux blancs, un bleu, tous opaques, et un rouge, avec une galaxie de bulle, et un violet, parfaitement clair.

Trois dés de six, deux dés de vingt.

Les dés sont un jeu très anciens, très en vogue chez les germains. Les miens ne servent pas à ce genre de jeu de hasard, mais au jeu de rôle, qui est en lui-même une sorte de jeu de hasard. Si vous voulez tout savoir, mon alter-jeu de rôle est une descendante de démon, voleuse, ayant décidé de partir à l'aventure, plutôt paranoïaque et quand même sacrément garce quand on la contredit.

Les dés... C'est un objet étrange, quand on y pense. Un objet qui symbolise le hasard pur. Mais des fois, le hasard se provoque. J'ai toujours l'impression tenace d'être aux côtés de Loki quand je secoue les dés et que je les lance. C'est le genre de choses qui sont du ressort de Loki, ce genre de choses : le jeu, "la chance". Il y a cette part d'amusement, de jeu, chez Loki. Quand je vois les jeux à gratter, les casinos, je pense toujours à lui. Il doit trouver ça tellement drôle, cette addiction à la chance.

Les dés, c'est aussi le cornet à dés. Le cornet à dés, c'est aussi... Peorth.
Vient prendre le cornet à dés, jeune naïf, douce fille, homme sage, femme mûre. Secoue le, secoue-le, que sur la table apparaissent les dés de ton Wyrd! Et prend ta meilleure carte pour vivre dans ce jeu...

Finalement, c'est un peu ça, notre destin.
Des cartes étalées devant nous. Un cornet à dé posé devant soi.
C'est une sorte de jeu ironique qui influence notre vie. Et alors? ... J'aime jouer.

1 commentaire:

Sìne Uaine a dit…

Tiens, toi aussi tu penses donc à Loki en lançant les dés? Je vois toujours son sourire (pas son visage, juste son sourire, ironique et moqueur) quand je les fais tourner dans ma paume avant de les envoyer à la rencontre de la surface dure... De même en distribuant les cartes!

Je trouve ton article très parlant, Khal n'a pas perdu sa plume =) Un joli sujet de réflexion / méditation, en tout cas.

Bisouilles webbales en vrac.